PRECIOUS PLASTIC #1

Precious Plastic #1

Depuis le début de mon aventure entrepreneuriale, j’avais envie de l’écrire, de la partager et de la mettre en mots. Bref créer une sorte de carnet de route. Une avalanche de questions s’en est suivi : la régularité ? la forme ? le fond ? Syndrôme de l’imposteur, BONJOUR ! 

Je me suis aussi interrogée sur la pertinence de tenir un “blog” en 2019. A l’heure où tout le monde passe des heures sur les réseaux sociaux et scroll indéfiniment son feed insta se retrouvant à la fin de la journée avec 2h30 de visualisation passive de story, je réfléchissais à une proposition qui me correspondait et qui vous donnait d’avantage accès à mes préoccupations, mes évolutions et mes projets futures. Dans un soucis de transparence mais surtout de partage !

Au final, au lancement de mon site internet, un e-shop des plus classiques. Même si j’en suis extrêmement fière puisque que je l’ai fait seule et que je l’aime beaucoup beaucoup, cela reste une plateforme de vente ordinaire. 

Mais ça y est ! J’ai “trouvé” le contenu que je vais partager avec vous ! KITX va prendre un chemin que j’étais impatiente de commencer. Il va me falloir du temps (on parle de quelques années hein). Ce projet s’appelle PRECIOUS PLASTIC !

Precious Plastic c'est quoi ?

Créé par Dave Hakkens en 2012 c’est un projet entièrement libre d’accès sur la construction de machines permettant de recycler et transformer soi-même le plastique !

Quel est le rapport avec KITX vus me dîtes ?

Je travaille principalement avec le plexiglass pour la création de mes collections. Le plexiglass c’est une forme de plastique, du PMMA précisément. Qu’on se le dise ce n’est pas la matière la plus glamour de notre époque ! Mon objectif pour ces prochaines années est de recycler moi même mon plastique et de créer des bijoux à partir de cette matière première recyclée !

Déséquilibre Pro / Perso et aparté sur ma réflexion écologique

Il y a plus de 3 ans j’ai commencé une démarche zéro déchet à la maison. Je ne le suis pas à 100% et je ne le serai peut être jamais, là n’est pas la question. Mais je me pose toujours plus de questions sur ma consommation et essaye de pousser les raisonnements toujours plus loin. De mes efforts fournis au quotidien à la maison j’ai envie d’aligner le plus possible mes convictions écologiques dans mon métier et pas seulement dans ma vie personnelle.

Déchets visibles et déchets cachés

En plus de cette volonté de réduire mes déchets personnels (ce qu’on qualifie de visibles), j’ai découvert la notion de déchets cachés. Au final ce qui finit dans notre poubelle perso, représente une infime partie de la totalité des déchets .

Je vous donne un exemple bête. Je rêvais de faire des tote bag KITX, objet plus que répandu pour les différentes marques et entreprises. Et je vous jure que les tote bag KITX auraient été canonissimes ! Mais pourquoi je ne le ferai pas (hormis avec du tissu recyclé un jour pourquoi pas).

Une étude anglaise m’a beaucoup dérangée quand je l’ai découverte. Pourquoi ? Parce qu’elle n’allait pas dans mon sens et détruisait un de mes efforts mis en place depuis un moment. Parce que oui, j’ai des dizaines de tote bag que j’étais fière d’utiliser chaque fois que je faisais mes courses et mon orgueil était comblé !
Mais… chaque objet neuf que l’on achète a déjà des antécédents de déchets pharamineux …. On peut comparer ça à un iceberg :

Reprenons notre exemple de tote bag. Il est fait avec du coton qui premièrement est aquavore comme jamais. Ensuite l’étude en question révèle que, pour égaler les « performances environnementales » d’un sac plastique, il faudrait utiliser son tote bag en coton… 7100 fois ! Pire, s’il est fabriqué dans un coton bio nécessitant 30% d’eau en plus , il faudrait l’utiliser 20 000 fois… Bref derrière la production de chaque objet neuf se cache des dizaines, centaines voir tonnes de déchets pour sa production.

Et donc ...

Ayant pris conscience de tout cela et essayant d’approfondir toujours plus loin mes réflexions, je souhaitais prendre un cap avec KITX plus aligné avec mes valeurs ! C’est pour cela qu’à termes j’ai l’intention et la détermination de recycler moi-même du plastique pour lui donner une seconde vie et de développer des bijoux upcycling !

 

 

Bibliographie

Jérémie PICHON et Bénédicte MORET, Famille presque Zéro Déchet, Thierry Souccar Editions, 2016.

Eugénie LORIOTTI, Et si votre Tote bag polluait plus qu’un sac plastique ?, Nouvel Obs, juillet 2019.

Zero Waste France, La face cachée de nos objets dévoilée, lien de l’article ici

 

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