Precious Plastic #2

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Crédit photo : Anna Shvets

Quand je vous écrivais mon premier article PRECIOUS PLASTIC en avril 2020, j'étais persuadée qu'en moins d'un an j'aurais déjà construit ma première machine : une broyeuse à plastique. Si l'entrepreneuriat m'a appris quelque chose c'est bien les délais et le temps nécessaire pour accomplir les choses dont on a envie ! Toujours mille fois plus long que ce que l'on imagine au départ. Un an plus tard, toujours pas de machine et je vais vous expliquer pourquoi !

Problématique n°1

 La première problématique pour me lancer dans la construction d’une broyeuse à plastique ? L’espace ! En effet, mon atelir KITX se trouvait jusqu’il y a peu dans mon salon, et il n’était pas envisageable d’y ajouter une machine de plusieurs dizaines de kilos pour y broyer du plastique à côté de mon canapé. L’acquisition de cette machine devait attendre le premier Atelier KITX hors de mon appartement.

Problématique n°2

 La deuxième problématique c’est mes compétences en bricolage. Qu’on se le dise, quand je mets une cheville molly dans un mur ou que je monte un meuble IKEA je suis persuadée d’être une as du bricolage. La réalité c’est que la construction d’une machine demande de nombreuses compétences que je n’ai pas, ainsi que beaucoup de matériels que ma boîte à outils ne contient pas. Il faut avoir des compétences en soudure et en électricité par exemple…

Depuis un an maintenant à réfléchir à ce projet, je me suis avisée de tout simplement l’acheter.

Désormais la communauté Precious Plastic est développée à l’internationale après presque une décennie d’existence, et certains en ont fait leur métier, c’est à dire qu’il existe aujourd’hui des fabricants de machine Precious Plastic.

Problématique n°3

 La troisième problématique c’est l’investissement. En réalité, une fois la broyeuse acquise, je ne pourrais pas en faire grand chose. C’est la première machine à construire mais elle est peu utile sans ses collègues. C’est à dire que je pourrais broyer autant de plastique que je veux, mais sans presse à chaud pour le faire fondre en plaque et sans découpeuse laser pour découper la matière réalisée, je serais bloquée dans mon processus de fabrication. 

Du coup, on fait quoi ?

Après de longues réflexions, j’ai décidé d’investir en premier dans une découpeuse laser.

Pourquoi ?

Parce qu’aujourd’hui, même si j’arrive à créer sans découpeuse, je suis énormément ralentie du fait de ne pas en posséder une. Les prototypes d’un modèle mettent plusieurs mois à être réalisés pour des petits ajustements qui pourraient être faits en quelques heures seulement.

C’est aussi la machine la plus onéreuse, un gros investissement qui donne une tournure importante à KITX.

C’est aussi excitant qu’effrayant. Je pense que début 2022 marquera l’arrivée de cette première machine.

Est-ce que dans un an je vous écris un article pour vous expliquer pourquoi je n’ai toujours pas de machine ? C’est possible ! 🙂


Alors en attendant on fait quoi ?

Et bien je me forme ! Grâce à l’association un Indien Dans La Ville (IDLV pour les intimes) et l’Atelier Commun de la Belle Déchette, je commence à appréhender les machines, à faire des tests.

Les types de plastiques sont nombreux et possèdent tous des caractéristiques différents. Ils ne fondent pas et ne réagissent pas de la même manière aux températures et temps de chauffe ect… Ce sont de longues heures d’apprentissage et d’essais qui m’attendent !

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